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Tristan à Berlin - Fossoyeur au menhir.* |
Opéra de Richard Wagner (Munich, 1865)
Acte I
Acte II
O sink hernieder, Nacht der Liebe Tristan, Isolde: Melchior, Flagstad, 1939
Acte III
Tatest du wirklich? König Marke: Ludwig Weber, 1951
Discographie
Argument
Résumé
PRÉLUDE
Le prélude, qui a fait date dans l'histoire du langage musical, non seulement présente les premiers leitmotive de l'œuvre, mais, par ses accords volontairement non résolus, décrit l´ aspiration au néant qui sera celle des deux héros.
ACTE I
Sur le bateau qui vogue vers la Cornouaille, Isolde est irritée par la chanson moqueuse d'un matelot et surtout par l'indifférence que lui témoigne Tristan, qui laisse son écuyer Kurwenal répondre à sa place aux messages qu´elle lui fait porter par Brangäne. Leur situation est sans issue, car aucun des deux ne peut avouer l'amour qu'il éprouve, elle, pour celui qui tua son fiancé, et lui, pour celle qui doit bientôt épouser le roi Marke, son oncle.
Isolde ordonne à sa suivante Brangäne de préparer un breuvage mortel pour elle-même et pour Tristan, et fait quérir ce dernier. Tristan, qui a pénétré le dessein d'Isolde, boit cependant avec elle ce qu'ils pensent être une boisson empoisonnée ; mais Brangäne s´est trompée de fiole, et elle leur fait boire un philtre d'amour. Tristan et Isolde, croyant leur mort prochaine, oublient conventions et interdits, et se perdent dans une extatique contemplation mutuelle, tandis que le vaisseau entre au port.
ACTE II
Un jardin devant les appartements d'Isolde, qui est maintenant la femme du roi Marke. La chasse royale s'éloigne, guettée par Brangäne. À un signal convenu, Tristan rejoint Isolde. Leur passion s'épanouit dans la nuit, ils appellent le trépas comme une délivrance qui serait le comble de leur amour. Brangäne les avertit en vain du lever du jour (appels de Brangäne: (Einsam wachend). Ils s'abandonnent sans frein à leur passion extatique qu'interrompra seulement le retour du roi Marke.
Malgré la résistance du fidèle Kurwenal, Marke et son vassal Melot surprennent les amants. Marke manifeste plus d'amertume et de douleur que de colère (Tatest du's wirklich?). Tristan tente à peine de répondre (O König) et annonce son départ vers les sombres contrées où il naquit jadis, invitant Isolde à l'y suivre. Melot tire l'épée contre Tristan qui se jette sur la lame et se blesse mortellement.
ACTE III
Le château de Tristan à Kareol. Veillé par Kurwenal, Tristan se meurt de sa blessure et de l'absence d'Isolde, que l'écuyer a envoyé chercher en Cornouailles. Un pâtre joue sur un chalumeau une mélodie plaintive. Tristan, saisi par le délire, évoque Isolde, la nuit et la mort. Le vaisseau amenant Isolde est annoncé. Tristan arrache ses bandages, et expire dans les bras d'Isolde à peine débarquée. Un second navire aborde: c'est Marke et sa suite. Kurwenal tue Melot, et reçoit lui-même un coup mortel. Marke venait apporter son pardon. Mais Isolde est déjà hors de ce monde, et s'enfonce dans la nuit de la mort qui seule désormais peut la rapprocher de Tristan. ("Liebestod", mort d'amour: Mild und leise).
Références
<> 17/07/2024
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