L´entroposophie
gaie se fonde sur Science et fatras kantique de Gustave Lapierre (1868-1925), occultiste ophtalmo austro-dionysien. Synthèse ésotérique de la
Science, de l´Art et de la société, de l´origine du monde à nos jours et au-delà, l´entroposophie suppose l´existence dans et derrière le monde matériel, d´un autre monde où la splendeur éclate, suprasensible et occulte auquel l´initié peut toutefois accéder.
Cette Science métaphysique vise à combler le manque inhérent à la nature de l´homme. En effet, dans la Nature, tout est parfait ; l´homme en revanche se signale par son imperfection. [1]
L´objectif de l´entroposophie est justement
de combler ce trou, ce manque, par le truchement de G. Lapierre.
Mais pourquoi gaie ? — Tout simplement
parce que cette science n´est pas triste. Elle est même amusante pour ceux qui
s´y adonnent. Son saint crétisme original permet de devenir sinon parfait tout tout
de suite, du moins meilleur, avec le temps. Il s´agit de devenir Plus-homme,
dans une vision nouvelle de la cosmologie, de l´histoire du monde et de la pharmacie.
L’entroposophie
gaie est d´abord un développement intérieur qui promet un changement sociétal radieux. Sa foi se fonde sur la correspondance
micro- et macrocosme, et aussi sur la liberté et la responsabilité individuelle.
C’est une immense entreprise naturopathique, autistique et cosmo-diététique. Tout à fait dans
la ligne de l’idéalisme allemand vert écolo-cycliste agrodynamique. Elle s’est admirablement
développée chez Sloterdijk en onto-géographie, chez Pierre Rabhi en culture des potirons, et chez Daniel Benda en science de l’esprit empirique entropopo-sophique,
— au sens de la
Naturphilosophie de Paracelse.
Extrait des Annales akashiques : "La première microseconde de l’histoire de l’Univers est sans doute riche en événements, mais tout dépend de la théorie qui est adoptée pour décrire les interactions entre les particules à haute énergie.
Selon la version dite d’inflation, l’Univers serait resté quelques instants dominé par une forme d’énergie particulière qui ne serait ni de la matière ni du rayonnement."
« Pluralitas non est ponenda sine necessitate », et « Frustra fit per plura quod potest fieri per pauciora ». - (Gillette Messi)
L’homme, quand il pense et qu’il agit, peut-il être considéré comme un être spirituel libre ? Subit-il au contraire les lois inflexibles de la nécessité naturelle ? — (Gustave Lapierre)
Le procès tout entier de la connaissance humaine assume le caractère d'un système clos. — (Lévi-Strauss)
« L’univers théorique de l´entroposophie gaie se présente comme une ontologie et une cosmogonie. L’homme doit retrouver sa place dans le macrocosme et sa mission dans le monde, pour accéder à la complétude par l’autoformation de l’esprit. Or les sciences et techniques modernes, les doctrines économiques liées à l’essor industriel, les sciences naturelles et la philosophie critique ont démythifié le monde. Le savoir universitaire ne cherche plus à comprendre l´ unité, mais travaille au contraire à la disjonction des expertises. La Philosophie de la liberté de Rudi G. Lapierre représente à cet égard une entreprise paradoxale. Cet ouvrage qui fit date, entreprend de justifier, par la théorie de la connaissance, l’expérience mystique solitaire et gnostique.
La nature. — « Les hommes sont tous en elle et elle est en tous » mais « Nous vivons en elle et lui sommes étrangers. Elle nous parle sans cesse et ne nous révèle pas son secret » — (Goethe)
Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de vertu occulte, sont si subtiles et délicates qu'elles échappent à mon sens matériel. — (Molière)
« Vers un nouvel âge réminiscent, et une totale liberté de pensée grâce à Skippy ! »
Les mauvais philosophes qui ne savent point découvrir la cause d'un effet, d'une maladie, disent que cela vient d'une vertu occulte, d'une propriété occulte, d'une cause occulte. — (Furetière)
Il est une vérité au fond de nous obscurément prenante..., c 'est que l'homme porte en lui les racines de toutes les forces qui mettent le monde en œuvre, qu ' il en constitue l'exemplaire abrégé et le document didactique. Comprendre, c 'est communier, c'est joindre au fait ses clefs que nous avons en nous. — Claudel, Art poétique, 1907. [2]
● anthroposophie Courant ésotérique fondé en 1913 par Rudolf Steiner. L'anthroposophie est une métaphysique d'inspiration hindouiste. Elle développe une gnose païenne imprégnée de théosophie populaire. Elle considère l´homme dans une dimension cosmique, en relation avec des forces suprasensibles. Elle inspire de juteuses réalisations concrètes. — (Encyclopédie savante)
Alors que la Science saucissonne le réel, et n´en regarde tour à tour qu´une tranche, l´une après l´autre, l´anthroposophie voit tout et au-delà.
- En 1804, Schelling écrit que « la construction de l’organisme humain, vu comme pure image de la pure identité, serait l’objet d’une science propre, qui n’existe pas encore, et qui devrait s’appeler « anthroposophie », quelque chose de tout différent de ce qu’on a jusqu’à ce jour appelé anthropologie. ». [3]
- Immanuel Hermann Fichte (1796 – 1879) écrit dans son Anthropologie (1856) : « Le but final de l’anthropologie est une soi-connaissance fondamentale de l’être humain, qui repose uniquement dans la reconnaissance complète de l’esprit. Elle s’élève ainsi à une anthroposophie. ».
- En 1872, Gideon Spicker (1840 - 1912) capucin de Munich, mentionne lui aussi l'« anthroposophie » : « Si nous avons affaire, dans la science, à la connaissance des choses, la philosophie s’occupe au contraire de la connaissance de cette connaissance, et c’est ainsi que l’être humain étudie l’être humain lui-même et que le but le plus élevé de la philosophie est la connaissance de soi ou anthroposophie. ».
- Le terme d'« anthroposophie » peut aussi être retrouvé, plus tôt encore, dans le livre de Thomas Vaughan Anthroposophia Theomagica, 1650, et signifie « la sagesse appliquée à l'Homme ».
Rudi Steiner, comprend autrement : « L’interprétation correcte du mot « anthroposophie » n’est pas « sagesse de l’être humain » mais « conscience de son humanité », c’est-à-dire : développer sa volonté, lier Connaissance et expérience ; vivre le destin de son temps afin de donner à son âme éthérique une orientation de conscience, — et d´entrer ainsi dans la Sophianique, - d´où l´Entroposophie ® de G. Lapierre (philosophale).»
⸙ « Dans cette œuvre visionnaire foisonnent les formules impérieuses et splendides, rédigées dans une langue quasi oraculaire, avec des sous-entendus d’une obscurité sacrée. »
◊ La philosophie authentique doit commencer par l’anthropologie, pour atteindre à l’anthroposophie : déterminer la nature de l’homme, c’est être à même de déterminer la nature de l’univers ; c’est pourquoi il faut commencer par l’homme, partir de l’homme entier, vivant, et non point de postulats abstraits ou de constatations expérimentales sur le monde ambiant. — Albert Béguin, op. cit.
Résumé 1
- L'entroposophie gaie de G. Lapierre : synthèse ésotérique de la science, de l'art et de l´harmonie sociale. Elle compense l'imperfection humaine par l'accès au monde suprasensible de Lucifer.
- Spiritualité nitide, elle promet développement intérieur complet et changement sociétal positif, en mettant l'accent sur la liberté et la responsabilité individuelle.
- Elle repose sur la correspondance entre le microcosme et le macrocosme. Héritière de l'idéalisme allemand, elle se retrouve chez des penseurs comme Sloterdijk, Pierre Rabhi et le gloubi-boulga rigolo contemporain.
- L´entroposophie accuse les sciences
modernes de fragmenter le savoir. Elle invite l´homme Tik Tok à entrer dans le grand Tout pour atteindre la complétude spirituelle de Soi.
L'anthroposophie, définition.
- L'anthroposophie est un chemin de connaissance nouveau, qui relie l'humain (physique, éthérique, astral) à la réalité cosmique.
- Elle intègre le matériel au spirituel. Ses réalisations couvrent divers domaines comme l'éducation, l'agriculture bio, les arts et la pharmacie.
- Sa métaphysique met l'accent sur la liberté et la responsabilité individuelles. Elle aide au développement personnel et à comprendre le monde.
Références
↑ Abbé Pierre, Métaphysique et ton corsage, Emmaüs, 2004.
↑Claudel Goethe Molière Platon ↑ anthroposophie
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