impudence n. f. Absence de honte.
Soldat anglais pendant la guerre, short baissé, rigole.
Fier de son cul. (Balzac)
◊ Monsieur de Trailles s’inclina devant
l’usurier [1]
, s’assit, et prit pour l’écouter une de ces attitudes courtisanesques dont la
gracieuse bassesse vous eût séduit.
— Un homme qui ne possède rien ? Mais je vous défie de trouver à
Paris un plus beau capital que celui-ci,
s’écria le fashionable en se levant et tournant
sur ses talons. Cette bouffonnerie presque sérieuse n’eut pas le don
d’émouvoir Gobseck. – Ne suis-je pas l’ami
intime des Ronquerolles, des de Marsay, des Franchessini, des deux
Vandenesse, des Ajuda-Pinto, enfin, de tous les jeunes
gens les plus à la mode dans Paris ? Je suis au jeu l’allié d’un
prince et d’un ambassadeur que vous connaissez. J’ai mes revenus à Londres, à
Carlsbad, à Baden, à Bath. N’est-ce pas la plus brillante des industries ? — Balzac, Gobseck,
1830.
désinvolture
sexe à l´air - contexte militaire - campagne.
Ralf a mis ses couilles au volant. — (Didier Éribon)
↑1- « Les usuriers ne se fient à personne,
ils veulent des garanties » (Balzac). Un usurier rapace, sordide. ⇒vx fesse-mathieu.
C'est l'usurier le plus juif : il vend son
argent au poids de l'or. — Lesage, Turcaret, 1709.
En Pologne les usuriers tenaient des auberges et
percevaient l´impôt sur la vodka (privilège de la propination), au profit de la
noblesse (szlachta). Ils se démarquaient
de la paysannerie laborieuse.
↑Balzac
<> 30/07/2024
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