Pétase
pétase n. m.
Chapeau rond à larges bords, en usage chez les Anciens.
Chapeau à larges bords, que portaient les jeunes Grecs pour s'abriter de la
pluie et du soleil pendant leurs exercices à la palestre. — Chapeau de voyage
(des Grecs, des Romains).
Hermès, reconnaissable à son pétase ailé.
Pour moi, mon père était Hellène: j'ai droit sur tous ceux qui portent le pétase.
Le jeune pâtre a pour tout costume un pétase et des jambières.
◊ Le roi
ayant consenti, Jason, dès qu'il eut saisi le pouvoir, amena ses frères de race
à la pratique de la vie grecque.
Il se fit en effet un plaisir de fonder un gymnase au pied même de l'acropole,
et il conduisit les meilleurs des éphèbes sous le pétase. [1] - 2 Maccabées
4, 10- 12
◊ Si l'amour avait une clamyde à la place des ailes, et ne portait pas sur ses épaules un arc et un carquois mais un pétase, oui, par ce garçon charmant, je le jure, Antiochus serait l'Amour ou plutôt l'Amour serait Antiochus. — (Méléagre)
◊ Quand l'huile brillante de la palestre était le seul vêtement de la nudité. - Gide, Journal, 1922.
Note
◊ Les dieux. — Ils se penchaient du haut des nuages pour conduire les épées ; cette familiarité divinisait la vie. Elle n’avait pour but que d’être libre et belle. L’éphèbe, frotté d’huile, luttait tout nu en plein soleil. L’action la plus religieuse était d’exposer des formes pures. — Flaubert, La Tentation de saint Antoine, 1874.
Références
↑
Encyclopédie_universelle.fr-academic pétase palestre gymnase
↑ Bible Flaubert Gide Méléagre
>> palestre nudité spectateurs beauté
<> 26/03/2024